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Architects Against Housing Alienation!

POUR METTRE FIN À L’ALIÉNATION DU LOGEMENT AU c\a\n\a\d\a, NOUS DEMANDONS…

¹La restitution des terres ancestrales!

²Des logements sur le territoire

³Pavillons pour la construction d’habitations au sein des Premières Nations

Une architecture réparatrice

Une taxe sur l’embourgeoisement

Des propriétés excédentaires pour le logement

Des communautés intentionnelles pour les personnes sans logement!

La propriété collective!

Habitat solidaire!

¹⁰Écosystèmes ambiants communs!

Rejoindre la campagne

Nous demandons Écosystèmes ambiants communs

Nous demandons une vision et un processus participatif pour un développement de logements qui préserve les écosystèmes urbains ambiants comme des biens communs qui sont accessibles en permanence et qui sont nécessaires aux logements sociaux. Ce processus doit mener à des mesures concrètes pour améliorer les biens communs des écosystèmes ambiants.

Montréal

Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM)

L'OEUF Architects

Bâtir Son Quartier

Vue des écosystèmes urbains et des logements environnants.

Les écosystèmes ambiants sont des systèmes urbains qui, malgré les perceptions, sont essentiels au logement dans les villes. Il jouent toutefois un rôle fondamental, en tant que systèmes holistiques liés à la densité de population, à l’espace public, aux réseaux de mobilité, à la complexité commerciale, aux espaces verts, au métabolisme, à la cohésion sociale et à la gouvernance. Ces systèmes sont tissés dans toute la ville, offrant des services à tous les logements.

Les logements sociaux sont souvent bâtis sur des sites éloignés de ces écosystèmes urbains. Cette aliénation fait peser un lourd fardeau sur les personnes défavorisées y habitant, les condamnant à un avenir incertain, malsain et sans services. En outre, la tendance à la privatisation des espaces publics urbains détourne l’attention de ces écosystèmes ambiants, réduisant encore davantage leur importance perçue. Nous devons démarchandiser ces biens communs. Des biens communs robustes et équitables représentent le fondement des communautés florissantes. Les logements sociaux collectifs nécessitent les services fournis par ces écosystèmes, qui ne peuvent pas être réservés aux personnes privilégiées. Tout logement dépourvu de ces écosystèmes ambiants est aliénant.

Notre demande est multidimensionnelle. Nous demandons des écosystèmes ambiants comme biens communs, qui sont conçus et habités dans le cadre de processus participatifs centrés sur les communautés locales. Enchâsser les logements dans des écosystèmes ambiants riches donnera lieu à des espaces publics qui favorisent un sentiment de communauté, à des services de mobilité accessibles, à des services commerciaux et sociaux variés, locaux et nourrissants, à des espaces verts biodiversifiés et sécuritaires, et à une gouvernance participative et efficace. Les écosystèmes ambiants doivent continuellement refléter les besoins changeants de ces communautés.

Nous demandons une charte énonçant que des écosystèmes ambiants sont considérés comme des biens communs, garantissant qu’ils sont continuellement accessibles et participatifs, et confirmant qu’ils sont essentiels au logement. Cette charte prévoira des partenariats entre toutes les parties prenantes afin d’explorer, sur la base de scénarios, des voies migratoires vers de meilleurs services pour le logement social. Ces objectifs seront atteints grâce à de nouvelles politiques assurant la pérennité des sphères ambiantes et grâce à une stratégie financière réclamant un soutien gouvernemental ciblé, des changements aux pouvoirs de taxation municipaux, l’obligation d’une collaboration entre les ordres de gouvernement et l’adoption d’un financement de l’infrastructure verte qui soit réaliste, durable et centré sur le climat. Ces mesures permettront d’apporter des améliorations aux écosystèmes ambiants en toute confiance.

Proposition stratégique

D’abord, les politiques doivent être corrigées pour assurer la pérennité des sphères ambiantes.

  1. Les politiques provinciales doivent accorder à chaque ville la propriété de ses sphères ambiantes, qui ne doivent pas être privatisées, et sur lesquelles l’autorité doit pas être conservée. Les sphères ambiantes constituent un soutien organique et indivisible aux logements urbains et leur gouvernance doit demeurer collective.
  2. Chaque ville doit reconnaître l’obligation de trouver un équilibre entre la gouvernance de ces sphères ambiantes et leur influence sur la région où se trouve la municipalité. Les villes doivent aussi s’engager à restaurer les liens traditionnels entre la région et les populations autochtones.
  3. Le droit inaliénable des citoyennes et des citoyens de lancer des projets (le pouvoir de l’initiative) doit être énoncé dans la charte urbaine, et une politique urbaine doit soutenir le respect de ce droit.

Stratégie financière

Deuxièmement, un financement doit être établi pour garantir le développement des sphères ambiantes.

  1. La Ville doit attribuer des budgets indexés et résilients à des processus participatifs spontanés et au développement de projets.
  2. Pour créer de la résilience, ces budgets doivent être financés dans un horizon raisonnable, sur une période prévisible compte tenu de l’environnement mondial. Les modèles de financement à court terme doivent être explicitement rejetés.
  3. La Ville doit avoir le droit garanti à des transferts intergouvernementaux ou à la réclamation de taxes pour soutenir le développement des sphères ambiantes.

Processus participatif

La conception est un processus. Elle révèle parfois des architectures existantes, et dévoile parfois de nouveaux modèles. Chaque ville possède sa propre architecture, qui peut être décrite à la lumière de ses sphères ambiantes. La stratégie de conception que nous proposons mise sur le développement spontané de sphères ambiantes.

  1. Pour révéler le potentiel des sphères ambiantes et ainsi décider des zones à cibler pour l’occupation spontanée, un exercice de cartographie est nécessaire.
  2. Des partenariats holistiques sont requis pour créer, sur la base de scénarios, des voies migratoires qui deviendront des modèles de développement.
  3. On explorera le recoupement entre les sphères ambiantes et trois types de logements urbains : adresses civiques individuelles (trois étages), adresses civiques collectives (trois étages) et adresses civiques collectives (tour d’habitation). Dans chaque cas, les écosystèmes ambiants locaux seront analysés, les sphères potentielles à cibler seront identifiées, et un exemple d’occupation ou de modification sera proposé.

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MEMBRES DE L’ÉQUIPE


Charles Guindon
Maya Gauvreau
Olivier Leclerc
Mikael St-Pierre
Caroline Corbex
Daniel Pearl
Sudhir Suri

Pas à vendre!

Nous sommes Architects Against Housing Alienation (AAHA) et nous croyons que le système du logement actuel au c\a\n\a\d\a doit être aboli!

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2023, Architects Against Housing Alienation