Nous demandons une vision et un processus participatif pour un développement de logements qui préserve les écosystèmes urbains ambiants comme des biens communs qui sont accessibles en permanence et qui sont nécessaires aux logements sociaux. Ce processus doit mener à des mesures concrètes pour améliorer les biens communs des écosystèmes ambiants.
Montréal
Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM)
L'OEUF Architects
Bâtir Son Quartier
Les écosystèmes ambiants sont des systèmes urbains qui, malgré les perceptions, sont essentiels au logement dans les villes. Il jouent toutefois un rôle fondamental, en tant que systèmes holistiques liés à la densité de population, à l’espace public, aux réseaux de mobilité, à la complexité commerciale, aux espaces verts, au métabolisme, à la cohésion sociale et à la gouvernance. Ces systèmes sont tissés dans toute la ville, offrant des services à tous les logements.
Les logements sociaux sont souvent bâtis sur des sites éloignés de ces écosystèmes urbains. Cette aliénation fait peser un lourd fardeau sur les personnes défavorisées y habitant, les condamnant à un avenir incertain, malsain et sans services. En outre, la tendance à la privatisation des espaces publics urbains détourne l’attention de ces écosystèmes ambiants, réduisant encore davantage leur importance perçue. Nous devons démarchandiser ces biens communs. Des biens communs robustes et équitables représentent le fondement des communautés florissantes. Les logements sociaux collectifs nécessitent les services fournis par ces écosystèmes, qui ne peuvent pas être réservés aux personnes privilégiées. Tout logement dépourvu de ces écosystèmes ambiants est aliénant.
Notre demande est multidimensionnelle. Nous demandons des écosystèmes ambiants comme biens communs, qui sont conçus et habités dans le cadre de processus participatifs centrés sur les communautés locales. Enchâsser les logements dans des écosystèmes ambiants riches donnera lieu à des espaces publics qui favorisent un sentiment de communauté, à des services de mobilité accessibles, à des services commerciaux et sociaux variés, locaux et nourrissants, à des espaces verts biodiversifiés et sécuritaires, et à une gouvernance participative et efficace. Les écosystèmes ambiants doivent continuellement refléter les besoins changeants de ces communautés.
Nous demandons une charte énonçant que des écosystèmes ambiants sont considérés comme des biens communs, garantissant qu’ils sont continuellement accessibles et participatifs, et confirmant qu’ils sont essentiels au logement. Cette charte prévoira des partenariats entre toutes les parties prenantes afin d’explorer, sur la base de scénarios, des voies migratoires vers de meilleurs services pour le logement social. Ces objectifs seront atteints grâce à de nouvelles politiques assurant la pérennité des sphères ambiantes et grâce à une stratégie financière réclamant un soutien gouvernemental ciblé, des changements aux pouvoirs de taxation municipaux, l’obligation d’une collaboration entre les ordres de gouvernement et l’adoption d’un financement de l’infrastructure verte qui soit réaliste, durable et centré sur le climat. Ces mesures permettront d’apporter des améliorations aux écosystèmes ambiants en toute confiance.
D’abord, les politiques doivent être corrigées pour assurer la pérennité des sphères ambiantes.
Deuxièmement, un financement doit être établi pour garantir le développement des sphères ambiantes.
La conception est un processus. Elle révèle parfois des architectures existantes, et dévoile parfois de nouveaux modèles. Chaque ville possède sa propre architecture, qui peut être décrite à la lumière de ses sphères ambiantes. La stratégie de conception que nous proposons mise sur le développement spontané de sphères ambiantes.
Charles Guindon | ||||
Maya Gauvreau | ||||
Olivier Leclerc | ||||
Mikael St-Pierre | ||||
Caroline Corbex | ||||
Daniel Pearl | ||||
Sudhir Suri |
Nous sommes Architects Against Housing Alienation (AAHA) et nous croyons que le système du logement actuel au c\a\n\a\d\a doit être aboli!