Le collectif Architects Against Housing Alienation (AAHA), formé en 2021, est derrière la campagne Pas à vendre!, qui vise à mettre fin à l’aliénation du logement. Le comité d’organisation a fait appel à des collaboratrices et collaborateurs qui ont fait appel à leurs talents et leurs connaissances pour contribuer à la réalisation de la campagne. Le projet s’articule autour du travail de dix équipes issues de partout sur le territoire appelé aujourd’hui c\a\n\a\d\a. Ces équipes sont formées d’activistes, d’architectes et de partenaires qui ont misé sur leur expertise, leur expérience, leurs liens et leur compassion pour élaborer des demandes et des propositions, et aborder les enjeux de justice du logement. L’objectif de cette collaboration est de susciter une dynamique favorable, de créer de nouvelles synergies et d’attirer l’attention sur le travail remarquable mené en continu pour créer un nouveau système de logement radicalement différent. Prenez part à la campagne!
Adrian Blackwell | est un artiste, un designer, un théoricien et un éducateur dont le travail est axé sur la relation entre les espaces physiques et les forces économiques politiques. (École d’architecture de l’Université de Waterloo). | ||
David Fortin | est un citoyen de la Nation métisse de l’Ontario et un architecte professionnel qui dirige un petit bureau d’architecture œuvrant principalement auprès des communautés métisses et des Premières Nations de partout au c\a\n\a\d\a. Auparavant, il a agi en tant que co-commissaire pour UNCEDED: Terres en récit, exposition présentée à la Biennale de Venise 2018. (École d’architecture de l’Université de Waterloo). | ||
Matthew Soules | est un architecte et un professeur qui s'intéresse au capitalisme contemporain et à l'architecture. Il a écrit sur la financiarisation de l'espace physique. (École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique). | ||
Sara Stevens | est une historienne de l’architecture et de l’urbanisme dont les recherches portent sur les promoteurs immobiliers du XXe siècle. (École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique). | ||
Simoogit Saa Bax Patrick Stewart | fait partie de la Killerwhale House of Daaxan au sein de la Nation Nisga’a et est un architecte primé cumulant 27 ans d’expérience en architecture. Il a été le premier architecte originaire des Premières Nations à posséder et à exploiter un cabinet d’architecture en Colombie-Britannique, et était l’un des architectes exposants à UNCEDED, une exposition présentée à la Biennale de Venise 2018. (École d’architecture McEwen de l’Université Laurentienne). | ||
Tijana Vujosevic | est une historienne de l’architecture dont les recherches portent sur les formes communistes et féministes de la domesticité. (École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique). |
Chris Lee | Chris Lee est un graphiste et un pédagogue canadien qui vit à Lenapehoking (Brooklyn, New York). Il est actuellement professeur adjoint au département d’études de premier cycle en conception des communications à l’Institut Pratt. Ses recherches en studio explorent les façons dont le graphisme est inextricablement lié au pouvoir et à la standardisation ainsi que la place qu’occupe la conception dans les questionnements sur ce qui peut être pensé, dit et su. | |||
Ali S. Qadeer | Ali Shamas Qadeer, designer et pédagogue. Son travail se situe à la rencontre des activités de design, de l’économie politique et de la surveillance numérique. Il enseigne le graphisme à l’Université de l’EADO. | |||
Vince Tao | Vince Tao est un organisateur communautaire au Vancouver Area Network of Drug Users. Avant son arrivée au sein de cette organisation, il a été propagandiste syndical avec le Teaching Support Staff Union et bibliothécaire dans le quartier chinois de Vancouver. Tao est également membre du Vancouver Tenants Union et de la coalition Our Homes Can’t Wait. | |||
Marie-Espérance Cerda | Marie-Espérance Cerda est une créatrice vidéo polyvalente de Montréal. Présentement freelance, elle collabore avec une diversité de client et recherche particulièrement les mandats qui lui permettront de pousser plus loin sa créativité ou qui lui demanderont d’allier le montage à une discipline connexe comme le design pour créer des récits forts et engageants. Avant d’être agente-libre, Marie-Espérance était monteuse et productrice vidéo pour des organisations de nouvelles de l’information telles que La presse canadienne et le HuffPost Canada. | |||
Ryan Sudds | Ryan est documentariste et organisateur sur un territoire non cédé des Salish de la Côte situé à ce qu’on appelle Vancouver, au Canada. Dans son travail, il s’intéresse aux villages de tentes, aux gens qui y vivent, à ceux qui les défendent et aux acteurs étatiques (police, travailleuses et travailleurs municipaux, politiciennes et politiciens) qui essaient de les évincer. Il est membre de la coalition Stop the Sweeps. | |||
Housing Solidarity Network | Le Housing Solidarity Network (HSN) réunit l’ensemble des locataires, qu’elles ou ils aient un logement ou non, et les encourage à prendre des mesures concrètes contre le système de logement injuste de Vancouver. | |||
Grey Piitaapan Muldoon | Grey Piitaapan Muldoon, qui pratique l’art de l’installation et de la performance, crée des espaces immersifs, des structures invitant à la participation, des diagrammex s de mise en récit et des collaborations humaines et non humaines. Depuis sa naissance dans un cratère météorique géant, l’artiste a appris à résister aux effets de la violence structurelle et à l’aliénation de la Terre. | |||
Tamara Andruszkiewicz | Counseil des arts du Canada | |||
Cory Zurell | Cory Zurell est chargé de cours au département de génie civil et environnemental de l’Université de Waterloo dans le cadre du programme de génie architectural. Il est un ingénieur agréé en Ontario et en Nouvelle-Écosse et est également directeur à Blackwell Structural Engineers. | |||
Emelie Chhangur | Artist, curator, writer, and dramaturge, Emelie Chhangur is known for her process-based, infra-cultural and participatory practice that re-structures artistic labour as an ethical process to counter the status quo. She’s a proud supporter of AAHA’s contribution to the Venice Architecture Biennial and their concomitant commitment to infrastructural change in housing paradigms in Canada. Chhangur is Director/Curator of Agnes Etherington Art Centre, where she fights for a community-engaged architectural design process that reimagines new museum architectures, ensuring the cultural spaces of Canada’s future no longer look like those of Canada’s colonial past. She puts forward a practice she invented called “in-reach.” Artiste, commissaire, auteure et dramaturge, Emelie Chhangur est connue pour sa pratique qui est à la fois infraculturelle, participative et axée sur la démarche. Sa démarche repositionne le travail artistique comme étant un processus éthique, ce qui permet de remettre en question le statu quo. Elle est fière d’appuyer la contribution d’AAHA à la Biennale de Venise en architecture et l’engagement de la campagne à induire des changements infrastructurels aux paradigmes de logement observables au Canada. Emelie Chhangur est directrice et commissaire de l’Agnes Etherington Art Centre, où elle défend une démarche de conception architecturale communautaire qui permet d’imaginer de nouvelles architectures pour les musées du Canada afin d’affranchir les prochains espaces culturels de l’héritage colonial de ce pays. Elle préconise la pratique « in reach », qu’elle a inventée. | |||
Brendan Cormier | Brendan Cormier, commissaire et auteur canadien, est actuellement commissaire principal au V&A East Museum, à Londres, au Royaume-Uni. Il a auparavant été directeur de rédaction de la revue Volume, une publication dont les bureaux sont établis à Amsterdam, aux Pays-Bas. De 2009 à 2012, il a codirigé le Department of Unusual Certainties, un studio de design torontois qu’il a cofondé, où il s’employait à transposer des recherches urbaines en projets spéculatifs d’exposition et de publication. | |||
Cheryl L'Hirondelle | D’ascendance crie, mixte, allemande et polonaise, Cheryl L’Hirondelle est une artiste interdisciplinaire engagée dans la communauté, une auteure-compositrice-interprète et un esprit critique. Ses racines familiales sont associées à la Première Nation Papaschase, qui vit à amiskwaciy wâskahikan (Edmonton, Alberta), et dans l’établissement métis Kikino, en Alberta. L’œuvre de cette artiste primée a pour objet et cherche à exprimer le point de rencontre entre la nêhiyawin (vision du monde du peuple cri) et l’espace-temps contemporain en faisant appel au son, aux langues autochtones, à la musique et aux technologies nouvelles et anciennes. | |||
David Kalman | École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique | |||
Josephine Li | École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique | |||
Piero Sovrani | École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique | |||
Noa Wang | École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique | |||
Donald Zhu | l’Université OCAD | |||
Kara Crabb | École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique | |||
Lee-Ann Kam | École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique | |||
Anaïs Trembling | École d’architecture et d’architecture de paysage de l’Université de la Colombie-Britannique | |||
Marie McGregor Pitawanakwat | Marie McGregor Pitawanakwat est une Anishinaabe de Daawganing, sur l’île de Manitoulin, dans le nord de l’Ontario, au Canada. Elle a fondé Szhibeegen Training Services, une entreprise qui offre à des Premières Nations et à des ONG situées surtout dans le nord-ouest de l’Ontario de la formation et du perfectionnement axés sur la communauté et le développement commercial. Son entreprise a remporté un Prix d’excellence en affaires du Nord de l’Ontario. En 2015, peu après être retournée dans sa communauté d’origine, la Première Nation de Whitefish River, elle a été évincée de sa maison familiale et est devenue sans-abri. Elle croit que les peuples autochtones sont déjà propriétaires de la terre, donc qu’il n’y a aucune nécessité pour eux « d’acheter » des terrains pour vivre. Elle s’est installée dans une minimaison, sur un terrain boisé inutilisé de la réserve de Whitefish River, où elle a vécu hors réseau pendant trois ans. En 2018, la réserve l’a évincée, et elle est redevenue une personne sans domicile fixe. En 2019, Marie McGregor Pitawanakwat a été acceptée au sein du peuple vivant sur le territoire non cédé de Wiikwemkoong. Avec Katlia Lafferty, elle assure la coprésidence du National Indigenous Housing Network, et elle est coprésidente du Women’s National Housing and Homelessness Network. |
Nous sommes Architects Against Housing Alienation (AAHA) et nous croyons que le système du logement actuel au c\a\n\a\d\a doit être aboli!