Nous demandons des logements d’entraide dans le noyau urbain, où la densité et les programmes de soutien répondent aux besoins actuels, favorisent le développement de la communauté et offrent un soutien culturellement approprié aux personnes réfugiées. Un développement à grande échelle favorisera la coopération entre des personnes ayant des origines et des expériences diverses.
Montréal
Table de concertation du Faubourg Saint-Laurent avec Maison du développement durable, Maison du Savoir et de la Littérature, Comité logement Ville-Marie et Interloge
Atelier Big City
Ipek Türeli, Université McGill
Les solutions habituelles au problème de l’abordabilité du logement forcent souvent la construction de logements sociaux dans des lieux marginaux ayant un mauvais accès aux transports en commun, aux emplois, aux services sociaux et aux attraits culturels, tandis que les terrains coûteux du centre-ville sont réservés à des projets à but lucratif.
Lors de la construction de logements sociaux (et d’une grande partie des logements destinés au marché privé, à plusieurs familles et à la classe moyenne), tous les programmes et espaces communautaires sont supprimés pour des raisons budgétaires. Seules les unités de logement de base sont construites. Les unités se retrouvent ainsi isolées et sans soutien, ce qui entraîne une déconnexion et un dysfonctionnement. Lorsque des personnes réfugiées ou nouvellement arrivées au pays emménagent dans ces logements, elles sont vulnérables à ces failles.
Nous demandons que des logements sociaux à haute densité soient construits dans le noyau urbain sur des terrains gouvernementaux donnés à une fiducie immobilière au bénéfice de la communauté afin d’offrir un accès aux transports en commun, aux emplois et aux services sociaux. L’emplacement doit être suffisamment grand pour cultiver un esprit de communauté et prévoir une programmation de soutien enrichie répondant aux besoins du quartier. La proposition inclut une école publique et une programmation littéraire supplémentaire offerte en partenariat avec la Maison du savoir et de la littérature pour soutenir davantage la population, les voisinages et les communautés de personnes réfugiées.
Seul le logement démarchandisé peut fournir les espaces partagés élargis pour les programmes communautaires, jetant les bases d’une pratique d’aide mutuelle où la communauté coopère pour répondre à leurs besoins. D’autres programmes de soutien à la réinstallation des personnes réfugiées, gérés dans une optique d’aide mutuelle dans un environnement accueillant, doivent être inclus pour répondre aux besoins des quartiers. Ce n’est qu’en combinant la création de logements axés sur la communauté avec des programmes de soutien à la cohabitation sociale que nous pourrons mettre fin à l’aliénation du logement.
Randy Cohen | ||||
Anne Cormier | ||||
Howard Davies | ||||
Gabriel Tessier | ||||
Fannie Yockell | ||||
Éric Michaud | ||||
Samuel Vanzin | ||||
Kevin McMahon | ||||
Isabelle Richard | ||||
Pierre Samson | ||||
Ipek Türeli | ||||
Marc-André Fortin |
Nous sommes Architects Against Housing Alienation (AAHA) et nous croyons que le système du logement actuel au c\a\n\a\d\a doit être aboli!